C’était du 5 au 15 mars à Diamnadio exactement que la BAL prenait place. Et comment vous dire… C’était assez cool !
La toute première fois que je découvrais la magnifique Dakar Arena et déjà la seconde que je voyageais au sein du TER flambant neuf qui relie la capitale à Diamnadio.
Arrivée à la gare, un bus était déjà présent pour nous conduire jusqu’à l’Arena et pouvoir assister à la rencontre entre le Dakar Université Club et l’US Monastir
Et vous le savez comme moi les américains sont très pragmatiques. Cet investissement démontre à la foi le potentiel sportif et économique en Afrique (pour ceux qui en douteraient encore). Sur les 20 économies qui croissent le plus, 7 sont africaines.
La NBA arrive donc avec des objectifs clairs:
- créer un championnat économiquement rentable (pas là que pour le fun !)
- détecter les meilleurs jeunes joueurs africains
- leur permettre de faire carrière en Afrique
Retardée par le Covid, la première édition de la Basketball Africa League devait avoir lieu en Mars 2020. Lors de la BAL, ce sont 12 champions de pays africains qui s’affrontent pendant 3 mois. À Dakar, se jouaient la première étape de la compétition qui se poursuit ensuite au Caire et à Kigali.
Côté business et marketing
En dehors du sportif, les organisateurs ont travaillé à la notoriété du tournoi avec la venue d’influenceurs internationalement connus tels que Jeny bsg, Zatis, Karell et Olivier… Des shows de danse et performance d’artistes locaux durant les quarts temps mais aussi « des évènements dans l’événement » avec notamment l’organisation d’un match de légendes entre influenceurs, joueurs et personnalités.
La BAL est également soutenue par des partenariats forts avec des acteurs du sport : Jordan, Nike, Wilson des acteurs du tourisme : Visit Rwanda, Air Sénégal, l’Agence Sénégalaise de Promotion Touristique (ASPT) etc qui tous ensemble, contribuent à augmenter la visibilité de la BAL.
NBA Africa, la BAL et son président Amadou Gallo Fall s’impliquent énormément dans le social en utilisant le sport pour impacter la société. Ainsi ont été créés plusieurs programmes : Communauté BAL à destination des jeunes, BAL Vert qui met en lumière leur engagement en faveur de l’environnement et BAL4HER pour promouvoir l’égalité des sexes.
Deux jours après ce match était organisé le BAL Youth Summit avec des entrepreneurs à succès et acteurs du monde sportif : Thione Niang (entrepreneur social, conférencier international et écrivain), Deffa Watt (Directrice développement chez l’ASPT), Ian Mahinmi (Ambassadeur de la BAL et légende NBA)… ainsi que des dirigeants de la FIBA et de NBA Africa.
Amadou Gallo Fall a lancé l’événement avec un discours fort pour responsabiliser sa jeune audience : « Nous avons le devoir de construire l’Afrique que nous voulons voir ». Le but de cette initiative était clairement de sensibiliser ces jeunes ambitieux à l’insertion professionnelle et à l’entreprenariat en partageant les expériences et conseils des invités. Plus simplement il s’agissait de nous inspirer à suivre notre voie sans avoir peur et à se créer des opportunités notamment dans le monde du sport pour les passionnés que nous sommes.
Je pense que je ne serai pas la seule à dire que le BAL Youth Summit a été extrêmement inspirant. Et qu’il y aura sans aucun doute d’autres éditions dans les années à venir.
« Nous avons le devoir de construire l’Afrique que nous voulons voir »
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